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 Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )

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John Rose
Directeur adjoint- Sex symbol devant l'éternel

John Rose

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MessageSujet: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyDim 3 Juil - 19:11

Ce midi, il mangerait des champignons. Ou, plutôt, une poêlée paysanne. De petites pommes de terre de Noiremoutier, cuites dans leur peau, fondantes et dorées, et nichés en dessous, des quartiers de cèpes tièdes. Et du lard, du lard à s'en faire exploser la panse, du pain de campagne, à la mie compacte, un fragment de beurre salé, peut-être un verre de cidre, pour arroser le tout. Ou alors, un plat italien, comme des pâtes par exemple, de grosses penne cuites à la perfection, nappées de pesto et saupoudrées de parmesan, ou alors juste comme ça, avec un filet d'huile d'olives et rien d'autres, préparées de façon toute simple, mais c'est comme ça que c'était bon. John salivait rien que d'y penser, et il continuait, maintenant il imaginait deux beaux oeufs au jaune doré, et des pancakes, un grand café fumant, de la confiture, du caramel liquide et du beurre frais, du vrai beurre crémeux, comme celui que lui servaient ses grands parents, autrefois. Et il continuait, il continuait, il faisait des festins imaginaires, il jouissait des repas qu'il allait faire, il y rêvait pendant des heures avec un bonheur masochiste, comme un homme affamé qui se réconforte en se souvenant des ripailles qu'il avait faites, autrefois.
Et puis, John prenait sa pause, à midi. Il sortait et il allait au restaurant, et il fallait choisir. Tout semble bon, alors il commence par un pavé de foie gras. Le foie gras est divin, ferme sous la lame du couteau mais presque mousseux en bouche, il fond gentiment sur la langue et c'est une explosion, John ajoute une pincée de fleur de sel, ou alors une cuillerée de confiture de figues. Ensuite la viande, du boeuf saignant, avec des légumes croquants, mais le boeuf ce n'est pas assez, il commence du poulet ensuite, et puis du saumon. Il n'a déjà plus faim, il se sent plein, il sait qu'il va être malade mais il mange, mange, mange, tout ce qui peut être mangé doit être mangé maintenant, pas ce soir, pas demain, maintenant. Finalement après avoir repris deux fois du dessert, il paie, il a la nausée mais il continue de penser à la mousse au chocolat, à ce goût salé sucré dont il raffole, aux tartelettes au caramel et au citron, aux biscuits au sirop... Et il revient au bureau, avec des crampes à l'estomac. Il est malade, comme d'habitude et Luo Luo va le gronder.
John n'avait jamais su se modérer. Il lui fallait tout, tout de suite, et en quantité. Ses obsessions confinaient au morbide mais au fond de lui il aime ça, jouir des choses jusqu'au dégoût.
Aujourd'hui, il avait un gros paquet de werther's fourrés au chocolat. Le caramel croquait un instant sous la dent, avant de coller aux molaires, et la crème chocolatée giclait sur la langue. La bouffe, le sexe c'est pareil, pensa John, c'est dégoûtant quand on présente les choses telles qu'elles sont mais on ne peut pas s'empêcher d'adorer ça. Il errait d'un étage à l'autre et gobait ses sucreries sans y penser. Il avait finalement échoué dans les bureaux des créatifs. ça ne le dérangeait pas. Au moins, ici, les employés étaient aussi paresseux que lui.
Las, et lourd d'avoir trop mangé, il se laissa tomber dans un fauteuil et posa les pieds sur la table, sans prendre la peine de jeter les emballages froissés de ses bonbons dans la corbeille. Il bascula la tête en arrière et se mit à rêvasser. les petits papiers tombaient sur le sol, ils formèrent bientôt un petit tas.
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Sarah Perkins
Secrétaire

Sarah Perkins

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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyJeu 7 Juil - 14:49

[puisque personne ne vient, je me permet ]

Aujourd'hui était une journée bénie entre toutes. Certes, il y a des jours réellement bénis, mais celle ci l'était à la Waldon. Pourquoi cela demanderez vous porté par une subite et juste curiosité (ou ne demanderez vous pas, dans le fond, c'est pas grave, on expliquera quand même), et bien parce qu'il était l'heure d'un magnifique nettoyage de printemps! Certes, ce n'était pas la saison pour un nettoyage de printemps, mais c'est un anachronisme qu'il nous est parfaitement possible de justifier. En effet, cette décision dans le fond foutrement masochiste de tout nettoyer de fond en comble, et remettre au jour au cours de ces excavations des secrets et autres cadavres putréfiés provient d'une innocente et veule note de service qui s'est malencontreusement perdue alors qu'elle circulait entre Babel 931 et Babel 678. Les choses auraient pu en rester là, mais voilà que Amélie, qui ne se remettait toujours pas de son allergie foudroyante à l'amiante de la climatisation avait choisit d'éjaculer ses postillons et quelques milligrammes de morve sur Babel 678. La pauvre enfant s'estimant mortellement insultée avait alors décidé, justement pourrions nous dire d'ailleurs, de renverser ses modestes mètres cubes de papiers, d'armes diverses, de stylos, de cahiers, un poivron fermenté et un morceau de tôle dont on ignore encore l'origine et l'utilité sur l'impie si grossière, cette espèce de courge atomique, l'engloutissant de manière plus ou moins définitive.

Il aurait pu être décidé de ne pas quitter son poste, de rester enchaînées à la dure machine du travail au nom du bien être d'un gros portefeuille dont on ne verra jamais la simple couleur (aubergine selon les rumeurs), mais non, faisant fi du lavage de cerveau exécuté par les médias et notre doctrine capitaliste, faisant preuve d'un esprit d'équipe hors norme, voilà que notre courageuse petite fourmillière si docile et travailleuse avait alors lancé une opération de sauvetage pour sauver comme son nom l'indique si justement la malheureuse avant qu'elle ne se change en stroumph géant par asphyxie. Heureusement pour ce magnifique service ayant fait preuve de courage et d'abnégation, malheureusement pour le service des ressources humaines qui se frottait déjà les mains d'avoir une démissions spontanée et pour le moins létale, miraculeusement pour les scientifiques passant par là et tout autre sous genre de cette espèce de lucides mal intentionnés à n'en pas douter, voilà que la pauvre inconsciente était sauvée. Tout le monde soupira de soulagement à l'unisson, non pas pour son sort dont on se fichait un peu (pas capitalistes, mais il y a des limites), mais surtout pour ces cinq litres de sang qui étaient restés logés dans son corps, et n'étaient pas allés se répandre sur ces feuilles immaculées sauf par l'encre qui les avait souillées légalement lors du juste passage à la photocopieuse conjugale.

Mais alors que le soulagement, on découvrit alors avec une pointe de nostalgie dans le regard cette belle note de service, écornée, pliée, un peu abîmée, marquée par le café chauffé au noir, froissée, mais intègre. Et lorsqu'on lit ce qu'il y figurait, après une rapide datation en regardait la fibre éclairée au néon (qui d'ailleurs commençait à rendre l'âme, il faudra appeler le service de la coordination) prouvant que cela faisait trois mois que le décret devait entrer en vigueur, on lanca alors une grande manœuvre de nettoyage par le vide, ou du moins on tenta.

On tenta, simplement, car les Instances supérieures ne tolèrent pas qu'on touche au Bordel Primordial. Ainsi, la colère des Dieux s'abattit sur cette assemblée de païens, alors que se mettait en marche un mouvement de tectonique que la science moderne aurait qualifiée d'hérésie pure, et les papiers coulèrent, et coulèrent, alors que les feuilles, les classeurs, les dossiers tombaient, qu'on redécouvrait une grenade fumigène datant de 44 qu'un collectionneur douteux et surement mort à l'heure qu'il est avait déposé là, les derniers restes de la machine à café qui n'avaient pas survécu à la dernière prise d'otage au nom d'une augmentation salariale, deux katanas sans fourreaux fixes, des grenouilles séchées, des stylos par myriades, une flopée de cartouches vides, et tant et tant de choses que au final, tout le service se retrouva engloutit jusqu'à mi-mollet dans ce bouillon originel qui avait sans doute des réminiscences de ce que fut l'univers après le big bang.

Les troupes furent divisées. Dans un contingent, des désignées volontaires, futures kamikazes sacrifiées à la machine du travail équipées de gants et bottes de jardinage, de masques chirurgicaux et de râteaux ramassaient ce bordel infâme. Dans le second, une pauvre équipe de trieuses avaient pour mission de trier (si si, on donne dans l'originalité des noms), et enfin, un troisième groupe commençait l'évacuation vers des services encore non sinistrés.

Faisant partie des exilés métastasiques, Sarah portait présentement un carton de papiers de projets toujours pas signés (on les avait oubliés sous Babel 546, et la petite étant très instable, il y avait un no-man's land de 40 centimètres autour d'elle) au bureau des créatifs où elle avait la ferme intention de leur refiler le carton et partir trop vite pour qu'ils aient le temps de protester.

Alors qu'elle passait à côté d'une larve endormie puant le contentement et l'absence de travail (une espèce qu'elle méprise, elle qui risque sa vie dès qu'elle éternue dans son bureau), elle glissa malencontreusement sur un papier très très mal placé. Secrétaires, carton et feuilles volèrent, avant d'atterir (les feuilles et le carton) sur la larve alors qu'elle (la secrétaire) se vautrait misérablement à côté.
Un rapide inspection des troupes fut faite, le coubable identifié, le coupable par extension déjà châtié.

- Vous savez, les Babel n'aiment pas qu'on sème des papiers de friandises... Elles nous le font toujours payer... Qui sème le vent récolte la tempête, comme dit grand mère Bible.

Avait-elle dit d'un air protecteur et doux alors qu'elle empilait soigneusement ses papiers dans son carton, levant de temps à autres ceux qui s'étaient échoués sur la larve sans lever les autres, il serait dommage qu'elles soient ensuite froissées ou dans le désordre.

- Tiens, il y avait une boîte de punaises dedans..... Dommage, elle s'est renversée quand je suis tombée... Enfin, advienne que pourra.

Espérons que la larve ne soit pas gonflables, elle n'avait rien pour la réparer sous la main si c'était le cas... peut être un peu de scotch à la limite...
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John Rose
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John Rose

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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyMar 26 Juil - 8:58

John était pourtant bien calé dans son fauteuil. Bien confortable. Et puis soudain, ce fût la fin du monde, je veux dire qu'il somnolait comme un bienheureux quand trois kilos de papier ( plus une boîte de punaises ) lui tombèrent sur le coin du nez, et ce fût la fin du monde, donc, enfin, un genre de petit cataclysme qui le fit bondir de sa chaise en jetant des regards affolés à droite et à gauche. Il balaya les environs sur un axe horizontal d'environ 180 degrés, puis porta son regard de haut en bas et de bas en haut, tout en tournant sur lui même, ce qui lui donnait un air un peu idiot mais chuuut.

"- Vous savez, les Babel n'aiment pas qu'on sème des papiers de friandises... Elles nous le font toujours payer... Qui sème le vent récolte la tempête, comme dit grand mère Bible."

Rose baissa les yeux. Il y avait... Une employée (?) en costume de maid anglaise, qui s'affairait à ramasser les fueillets répandus sur le sol. John n'avait rien contre le fait qu'une femme soit agenouillée à sa hauteur ( vous voyez très bien où je veux en venir, ne m'obligez pas à être vulgaire ), mais il ne comprenait rien à ce que la malheureuse pouvait bien raconter. Il n'avait aucune idée de ce que pouvaient être ces ' babels ' - et même, j'ose à peine l'écrire... Il n'avait qu'une très vague idée de ce que pouvait bien être la ' bible '.

" Qui êtes vous? " Demanda-t-il à voix basse à Sarah, mais elle ne l'entendit pas et semblait très occupée. Alors il s'accroupit à côté d'elle et la secoua doucement " qui êtes vous? " répéta-t-il, un peu plus fort.
Après un moment, il ajouta :
" Ces punaises m'ont fait mal, vous savez. "


( j'ai bien ri en lisant ton post! navrée d'avoir été si longue! )
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Sarah Perkins
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Sarah Perkins

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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyMer 27 Juil - 8:40

Notre courageuse employée ne prit même pas la peine de jeter un regard à ce périscope ambulant perdu dans un champ de citrouilles transgéniques, trop occupée qu'elle était à ramasser dans l'ordre chronologique ses papiers qui avaient décidé de répandre la bonne parole en volant aux quatre vents de l'absence de vent d'un bureau perdu dans un immeuble suffisamment étrange pour que l'Etat ne juge bon d'y regarder trop souvent, comme il le fait si souvent d'ordinaire. Entre quelqu'un peut être blessé par la chute d'une pluie d'objets potentiellement dangereux, et ses papiers, la personne passait en second plan, même si l'observer eût été cocasse et source de bon nombre de rires aromatisés au citron.

Ignorant totalement la larve peut être pas gonflable, mais sans doute gonflée, elle était donc à son travail de classement bientôt terminé d'ailleurs, la force de l'habitude, que voulez vous, mais elle fut distraite, voilà que la larve avait commencé une interraction avec elle signifiant sans nulle doute la volonté de communiquer avec elle. Soupirant, elle n'avait donc eu le choix que de cesser son activité pourtant fort utile quant au intérêts de l'entreprise pour détailler la larve. Bon, larve peut être, mais tout de même bien roulée. Beau corps, bien proportionné, visage pas moche à regarder... Elle pourra peut être l'utiliser comme égérie désignée volontaire dans son service pour ramener des candidatures spontanées. Ces gamines au décolleté affriolant continuent de croire qu'en se montrant sous leur jour le plus évident, bécasses jolies mais avec la tête aussi pleine qu'un melon évidé elles trouveront le grand amour ou bien un mari avec un joli portefeuille, au choix, mais la réalité est tout autre. Elles se feront tringler sur un bureau, puis jeter comme un mouchoir à usage unique. Mais Sarah n'en avait rien à faire, parce que une fois qu'elles étaient inscrites, peine de coeur ou pas, ca ne la concernait plus. Esclave assermentées elles étaient devenues, et en tant que tel elle les ferait bosser jusqu'à avoir tiré d'elles la moindre petite goutte d'huile de coude.

Une fois ce plan radieusement génial élaboré, elle décerna à son égérie future un sourire parfaitement radieux et ravi de le voir, tout en continuant mine de rien à tout ranger dans son joli petit carton.

- Sarah Perkins, secrétaire. A votre air suffisant, ignoblement oisif et plein d'argent, je dirai que vous venez de la direction.

Certes, on est dans une entreprise de malades pour des malades, mais glander ostensiblement reste, comme dans toutes les entreprises plus conventionnelles, un privilège des gens d'en haut, ou des riches connaissant les bonnes personnes, mais ceux là sont des directeurs non officiels souvent. Voilà que, à la hauteur de la pile, elle avait ramassé trente sept feuilles! Ce qui signifie qu'il n'y en a plus que quinze qui ont volé. Chaque boite de punaises contenant cent de ces armes blanches potentielles, elle en concluait qu'il y en avait peut être soixante dix de perdues dans la nature et dans l'environnement direct du gigolo larvaire.

D'ailleurs celui-ci se plaignit d'avoir failli être crevé par ses petites chéries, alors elle reposa doucement sa feuille sur ses genoux, prit le visage de la larve entre ses mains et l'ausculta rapidement en lui tournant la tête à droite, à gauche, la faisant basculer en arrière... Puis elle en fit de même avec les mains. Le check-up étant à présent terminé, elle s'en retourna vers ses feuilles.

- Carmontelle a dit "Plus de peur que de mal". Vous n'avez rien aux yeux, aux oreilles, à la gorge, dans le nez ou les oreilles, ni aux mains. Vous êtes donc en état de travailler!

La fin de son diagnostic avait été créditée d'un radieux sourire, un peu comme un médecin qui annonce à son patient que son cancer est totalement guéri et qu'il ne mourra donc pas dans six mois comme on l'avait diagnostiqué à la base. Ayant terminé son petit manège de rangement, elle avait sortit de sa poche un aimant et travaillait maintenant en le passant au dessus du sol et de la larve à récupérer toutes les punaises voyageuses avec. On arrête pas le progrès.

- Vous devriez écouter ce signe des instances supérieures. Elles n'aiment pas qu'on ne fasse rien, elles ont tenté de vous le dire pacifiquement.

Sarah a une drôle de définition du pacifisme, mais si il n'y avait que ca comme problème chez elle, ca serait magnifique. Patiemment, elle continuait sa collecte. En divisant le prix de la boite par le nombre de punaises, on en arrivait à la conclusion que chaque punaise valait 0.009 centimes! C'est peut être peu, mais ca peut rapidement devenir énorme, il ne faut pas croire! Et il ne faut pas dilapider les capitaux de l'entreprise. Quant au fait que des personnes pourraient se faire mal avec... Rangeons ca dans les BA du jour.
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Lucian Raspberry
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Lucian Raspberry

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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyJeu 11 Aoû - 12:17

[je peux puis-je ? Embarassed ]

Peu de gens à la Waldon avait connaissance des capacités « spéciales » de Lucian et encore moins en voyait une réelle utilité. Il y en avait certain, également, qui oubliait purement et simplement qu'un être aussi banal que lui puisse posséder quelque chose qui pourrait hypothétiquement le rendre « spécial ». Du moins, qui ferait que, dans la masse anonyme des milliards de gens peuplant cette terre, quelqu'un penserait qu'il était bizarre, ce garçon, à avoir un tel « truc »... avant d'oublier sa pensée aussi rapidement que le dit bonhomme qui, passé la gloire des 3 secondes 5, redeviendrait un banal anonyme (essayez de le prononcer vite, pour voir).

C'était le cas de Sandra Maybourd, sympathique petite employée de la Waldon -et autant que possible normale. La charmante enfant avait eut vent de l’ouragan d'ordre qui sévissait à l'étage (difficile de l'ignorer avec le brouhaha qu'il faisait) et avait décidée, bien heureuse volontaire, d'aider la petite troupe au travail. Oh, certaines mauvaises langues diraient que c'était également pour pouvoir, un peu, ne rien faire, plutôt que de gagner honnêtement son pain, mais nous ne les écouterons pas. Ce sont des mauvaises langues. Sandra se décida, également, à emmener avec elle quelques bras en plus. Pour ne pas se sentir seule, persifflent encore ces mauvaises langues, et pouvoir discuter. Pour d'avantage aider, voyons ! Vilaines mauvaises langues.

Les choix avaient été stratégiques : l'une avait été amené pour sa capacité à ranger par ordre alphabétique et par date les papiers lui passant dans la mains (pratique pour tout organiser !), un autre pour son truc de manger n'importe quoi (très pratique pour faire disparaître certains courrier en retard qu'on a oublié d'envoyer et dont la poste a été retenue comme responsable), encore une autre pour la trousse de soin qu'elle avait toujours sur elle (pratique si on se blesse, on ne savait jamais ce qu'on pouvait trouver à la Waldon)... et Lucian car... il était... pratique ? Un peu travailleur. Et il avait deux bras. Et il avait été sur le passage, alors, Sandra l'avait pris avec elle sans trop y réfléchir.

Et voilà la fière petite troupe devant ce qui anciennement était un... hum. Comment savoir ? Jadis, la légende racontait qu'on entreposait dans cette petite salle, placée derrière cette porte en bois un peu abimée, des balais et autres ustensiles de ménage. Puis quelqu'un aurait, par soucis de raccourcit, caché un jour un carton de fournitures, trop flemmard pour aller le délivrer jusqu'au bon étage. Un autre, un jour, y entreposa sa vestes. Encore un une pille de dossier qu'il se promit d'aller chercher demain, un autre, un sandwiches-pas-bon... et encore un, encore un.

Puis c'était devenu une tradition : ce lieu (ou « la jungle », pour les intimes) était de ces placard que l'on ouvre, jette la chose à cacher puis où on referme la porte en toute urgence, le but du jeu étant que le moins possible n'en échappe. Et aujourd'hui, jour de rangement, Sandra et ses amis (générique tv, sortez de cette phrase !) décidèrent de s'y attaquer tandis qu'à côté, on s’affairait à tenter de ne pas mourir noyer dans le Bordel (avec une majuscule, s'il vous plaît).

Lucian regarda le tout, distraitement, un léger sourire flânant sur ses lèvres. Décidément, il aimait bien la Waldon. Soit parce qu'il n'avait pas de poste fixe, soit parce que tout ses collègues étaient fou, selon les dires de Petronnella, peut lui importait, il s'y plaisait, exerçant chaque jour une nouvelle activité. Ce fut la voix suraiguë de Sandra qui le sortit de ses rêveries.

« On ouvre ! »

Et ils ouvrirent. Une mer d'immondice passa, de la vielle casseroles aux papiers toilettes, fauchant les pieds des malheureux volontaires. Sandra tint bon, s'étant accrochée à la porte. Les autres, accrochés à Sandra, parvinrent à garder leurs équilibres. Seul Lucian trouva bon de tomber à la renverse. Bien confortablement amortit par une pile de papier bulle (qui émit des plops des plus obsédants), il rouvrit les yeux et immédiatement, son regard fut attiré par une petite chose. Brillante, colorée, de ses fins chainons...

« Une chaine de trombone ! » s'exclama-t-il en la saisissant et la tirant légèrement « Chic ! »
« Cool, rétorqua Sandra sans prendre en compte l’intonation un peu trop ravie de son camarade, saisit la et tire fort, on aura gagné des trombones.
- Ils sont pour l'entreprise, souligna le jeune homme. On ne les gagne pas, il n'y a pas de concours.
- Oui oui ! Acquiesça une collègue en se baissant pour attraper un vieux pull rose avec un motif d'arc-en-ciel. »

Le sans post-fixe regarda encore distraitement sa chaine, tira un peu et l'observa s'allonger. Alors, il lui vint une question :

« J'en fais quoi, après ?
- Ce que tu veux ! »

Cette réponse, ce ne fut que 30 minutes plus tard que Sandra la regretta amèrement. Tout commença par un haussement de sourcils, quand elle remarqua la chaine de trombone qui serpentait toujours entre ses pieds, filait vers le chargé-au-trombone. Son regard se tourna doucement mais lentement, entendant presque dans sa tête des musiques dramatiques de films d'horreur et la, elle vu.

D'abord l'étoile noire. Puis des nuages et un soleil tout à fait niais qui pendaient on ne sait comment du plafond. Un début de ville new-yorkaise échelle 1/1000 et enfin, un commencement de Tour-Effel. Et distraitement, se mordant la langue de concentration, à côté, Lucian continuait ces œuvres.

« Mais ! Mais enfin, p'tit Lu ! Qu'est-ce que tu fais ?
- Une Tour-Effel en trombone ! Répondit l’intéressé absolument ravi.
- Mais c'est pas le moment !
- Ah ?
- On range, bordel !
- Non, on essaye. Pour l'instant, moi, j'essaye toujours de sortir tout les trombones de là dedans. C'est incroyable de voir combien il y en a ! Une chances que le prédécesseur les ait mit les uns dans les autres ! »

Et une chance que l'idiot qui les multipliait involontairement ne se rendait pas compte qu'il y avait de quoi remplir au moins 3 placards à balais comme ceux-ci avec le nombre de trombones qui en était sortit. Avec le plus de politesse et diplomatie possible, Sandra remercia Lucian et lui assura qu'ils pourraient se débrouiller sans lui. Qu'en attendant, sa nouvelle et super mission serait de prendre tout ces trombones et de les amener ailleurs. Quelle idée d'amener un invocateur de bordel-inutile dans une mer de Bordel Primordiale ! Mais plutôt docilement, l'employé acquiesça et partit, sans trop savoir où il allait, avec tout ses trombones. La marche fut longue, Lucian monta, descendit, remonta (ou l'inverse ?) des marches quand soudain !

Un trombone bougea tout seul. Le jeune homme se stoppa, absolument stupéfait ! Les trombones ne peuvent pas bouger, il en était certain. Pourtant, voilà qu'un autre pointait dans la même direction. Puis encore un autre. Il était temps d'éclaircir ce mystère : Lucian suivit les trombones, aussi farfelue cette idée semblait. De plus en plus ils s’agitaient, en boule dans ses bras ou pendant en guirlande enroulées autour de lui, à mesure qu'il courrait vers l'endroit où les trombones semblaient vouloir migrer (bien que, rappelons le, les trombones ne sont pas d'habitude soumis aux soucis de migrations), de plus en plus tremblaient. Il y eut un long couloir, une porte, un autre couloir, une salle et enfin !

Deux personnes. Et...

« Oh, un aimant ! »

Voilà. Point de trombones migrateurs : simplement des trombones sensibles à un gros aimant. Lucian releva la tête et observa les deux personnes, seules, dans une salle. Un homme, une femme. Proche l'un de l'autre. Il y avait tant de chose à dire à ce moment là ! Allant de la salutation respectueuse, au gazouillis du « zevévoulaisser » pour effectuer une fuite dans les règles, en passant par les excuses bidons justifiants une boule presque aussi grosse que lui de trombone (vraiment, le prince de Katamari Damacy en aurait été jaloux). Pourtant, tout ce que trouva à articuler l'employé fut :

« Vous avez besoin de trombones ? »
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John Rose
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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyLun 15 Aoû - 14:35

John est un peu idiot, vous savez. Enfin, pas vraiment idiot, mais enfant. Dans cette grande entreprise, il se sentait parfois bien seul, comme un petit garçon qui s'ennuie parmi les adultes tous si mortellement sérieux. Et voilà que lui tombaient du ciel deux autres imbéciles heureux. John battit des mains. Il s'était trouvé des camarades de jeu.
Il se releva lentement en époussetant sa veste et son pantalon, et tendit la main à Sarah - galant, comme toujours - pour l'aider à se relever. Il rajuste sa cravate et se tourna vers Lucien.

" Nous n'avons pas besoin de trombones. Mais vous pourriez peut-être aider Mademoiselle ici présente à ranger ses papiers. Ou alors, nous pourrions tout laisser en plan et simplement fuir jusqu'à ce que l'opération tornade blanche soit terminée. je ne peux pas faire le ménage, je suis allergique à la poussière. "

C'était faux, bien sûr. Un petit mensonge pour assurer sa tranquillité. Et puis, après tout, il était vice-président. Il avait des cartes en Bristol à son nom, un costume armani, et une secrétaire qui allait lui acheter des bonbons à la supérette d'en bas dès qu'il en avait envie. Il n'était pas question qu'il effectue les tâches bassement ancillaires qui étaient le lot des employés des premiers échelons. De toute façon, la Waldon, comme l'avait si bien compris Sarah, était vivante. Le mobilier avait sa vie propre et la paperasse s'accumulait, indépendamment de tous les efforts du personnel pour trier les dossiers. Il était idiot d'essayer de déblayer l'océan d'immondices.

" Et puis, vous savez " ajouta-t-il en se tournant vers Sarah " ce n'est pas la peine de m'ausculter comme ça, je ne suis pas un cheval "

C'était une réflexion un peu stupide et elle resta suspendue en l'air, mais John n'attendait pas de réponse et même pas d'excuse, il avait dit ça... Comme ça, pour meubler un peu le silence qui s'installait entre eux trois.


( désolée, c'est court, mais je suis toujours lapidaire! Bienvenue dans la confrérie des grands idiots, Lucian : D )
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Sarah Perkins
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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyLun 15 Aoû - 15:06

Voilà qu'un bienheureux s'était ramené. Elle l'identifia immédiatement comme étant potentiellement utile. En effet, mis à part sa tête d'imbécile heureux, elle somme toute totalement et irrémédiablement incompatible avec son net besoin d'efficacité, il semblait qu'il était en possession d'une ribambelle de trombones. Or, des trombones, c'est utile pour attacher les feuilles entre elles, c'est même d'ailleurs sa principale utilité. Ainsi, le regard du tueur prêt à fondre sur sa proie, elle fixait ses mains, attendant le meilleur moment pour réclamer un butin qui ne pouvait que lui revenir de droit dans un futur plus ou moins proche en fonction du déroulement des évènements. Elle accepta volontiers l'aide tendue telle une main salvatrice qui la sortirai d'un effeuillement de type S, et épousseta sa robe d'un geste sûr et expert. On ne le sait jamais assez, mais un grain de poussière peut être décisif parfois. Ayant terminé son petit manège, elle planta son regard dans celui du nouveau venu.

- N'écoute pas cette asperge ! Il m'en faudrait six!

Sa commande passée, elle s'était penchée sur le cas des derniers restes de punaises. Il serait dommage que quelqu'un se blesse avec. Pas pour cette hypothétique victime, mais plutôt pour les dégâts qui pourraient être apportés à ses feuilles bien aimées. Elle releva sa jupe jusqu'à atteindre sa trousse de survie accrochée à sa cuisse. Elle y piocha un masque de chirurgie odeur pastèque et le tendit à l'asperge en question.

- Tonton Hugo a dit "Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin." Une si simple allergie se combat sans le moindre mal.

Le problème allergène étant réglé, elle avait remit les punaises dans sa boîte en les comptant une à une pour savoir combien il y en avait, et ainsi estimer le taux probable de pertes en fonction de la fonction du poids initial supposé et du rayon de chute des agents pathogènes. Le carton ayant retrouvé sont intégrité, elle piocha une lotion désinfectante et se nettoya les mains avec, et en proposa à l'asperge par souci d'hygiène générale.

- Encore heureux que vous n'êtes pas une de ces usines à crottin. On aurait du vous mener chez un équarrisseur pour avoir osé souiller nos bureaux!

Et accessoirement récupérer une commission sur la viande ainsi apportée. Avec des pommes au four et des mirabelles, c'était une véritable délice. Mais là n'est pas la question, on n'en doute pas une seule seconde. Souriant paisiblement, elle avait inspecté du regard le suzerain aux trombones.

- Je ne vous ait jamais croisé par ici, vous... Vous travaillez dans quel service?

L'autre équidé, il puait la suffisance et l'argent. Sans doute qu'il était de la direction, par conséquent la question ne se posait même pas. Mais lui... il était trop nonchalant pour être important, trop heureux pour être riche.
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Lucian Raspberry
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MessageSujet: Re: Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous )   Please, please please, let me get what I want, this time ( ouvert à tous ) EmptyMer 17 Aoû - 14:33

[Lucien ?! LuciAnneuuuuh >.<]

Attention, là ! Un flot de parole incompréhensives !

« Tornade blanche ? » Depuis quand une tornade avait une couleur aussi précise ? À moins qu'elle n'avale un pot de peinture... Mais même : fort heureusement qu'il n'y avait pas de tornade dans le bâtiment ! La Waldon en aurait été balayée ! Et ces pauvres employés...! Triste destin auquel il ne vaut mieux pas penser, sous peine de classer cette histoire interdite aux moins de 16 ans.
« Asperge ? » Non, Lucian en était certain : aucune asperge ne lui avait parlé. D'ailleurs, les asperges, ça ne parle pas, c'est bien connu.
« Usine à crottin ? » Non, sans rire, ça existait, ça ? Et franchement : c'était utile à quelque chose ?

Lucian regardait les deux personnages qui se profilaient devant lui avec un étonnement grandissant, les yeux s'arrondissant au fur et à mesure. Mais de quoi parlaient-ils ? D'ailleurs, parlaient-ils même la bonne langue ? Le jeune homme n'était pas doué en langues étrangères. Voilà. Peut-être que ces gens était des personnes « cool » qui utilisaient des expression « d'ailleurs ». Encore qu'il trouva étrange d'avoir presque compris des mots, alors... Et si...

Il perdait pied. Bientôt, il s'embrouillerait grossièrement et ne pourrait plus articuler quelque chose, trop perdu dans sa confusion. Lucian remua résolument la tête et s’accrocha, avec l'énergie du désespoir à ce qu'il comprenait -et à ses trombones. Et vite, le but était de ne pas passer non plus pour un sombre idiot -ce à quoi le pauvre garçon ressemblait déjà, mais par indulgence, accordons lui de ne pas le savoir.

« Des-des trombones ! Oui oui, en voilà six. »

C'était rudement précis comme chiffre, ça. Lucian posa sans grâce le reste des trombones à ses pieds et saisit un bout, d'où il en tira précisément six. Il s'avança vers la jeune femme mais cligna des yeux, entrouvrant la bouche. Là, devant lui, il la remarqua enfin : la ville de HLM, constitué de feuilles et... d'autre chose. Ça... ça... ça en faisait des avions à papier à faire, avec tout ça ! Et peut-être pourrait-il faire des cabanettes ? Des châteaux de tours ? Tant de perspectives incroyables ! Ses yeux brillaient d'étonnement mais il redescendit bien vite à terre, rappelée sur le plancher des vaches (plus quelques mètres si on comptait les étages) par la jeune femme qui lui demandait sa fonction ici.

« Service ? »

Ah oui, ça lui revenait : il travaillait ici.

« Ah, oui, heum... »

Le fait est que réellement, Lucian ne savait toujours pas exactement où il travaillait.

« On m'a pas donné de service précis, en fait. Y'en a qui disent que la direction est bien embêtée de trouver plus incapables qu'eux et qu'ils savent pas quoi en faire, mais je comprends pas où ils veulent en venir... Alors, bin, j'aide où je peux et quand je peux ! »

Et malgré ce que l'on pouvait croire, le jeune homme mettait beaucoup de bonne volonté dans son travail, comme le souligna un certain enthousiasme qui apparaissait au travers de ses paroles. D'ailleurs, c'était toujours avec cette même bonne volonté qui tendait les trombones à la secrétaire car rassurons nous, aussi mono-tâche soit Lucian, au moins, il les accomplissait jusqu'aux bout.

Si si, c'était déjà pas si mal.
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