• AVATAR :

  Spoiler:

• NOM: Lewis
  
• PRÉNOM : Ludivine
  
• ÂGE : Vingt-trois ans
  
• DATE DE NAISSANCE : 18 avril.
  
• NATIONALITÉ : Anglaise
  
• TALENT : Elle peut rentrer dans les rêves. D'ailleurs, elle n'a que des rêves lucides, c'est à dire qu'elle se rend toujours compte de quand elle rêve.

• Votre histoire :
  
  [ purple kiss of stardust ]
  
  Luo fait des rêves. Elle rêve d'étoiles et de réverbères, parfois, elle fait des cauchemars. Quand elle se réveille, elle ne sait plus trop où est vraiment la réalité. Quand elle se réveille, le monde ne se déplie plus sous ses pieds comme si elle en était la reine et on ne peut pas regarder le soleil dans les yeux. Quand elle se réveille, ses cheveux sont noirs et n'ont plus les couleurs de l'arc-en-ciel, ses mains n'ont plus les rides de mille ans. C'est le gyrophare du camion de nettoyage des rues qui la sort de ses rêves, le matin, à six heures, elle ouvre les yeux et se relève dans ses draps froissés, le monde est gris, le monde est plat, on ne peut pas plonger dans les yeux des gens comme à la piscine et le lait dans ses céréales se teinte lentement de chocolat sans qu'elle se décide à le boire. Il est pas bon le lait du vrai monde. Il a pas le goût de fleurs.
  Les rêves de Luo c'est des trips de camé où elle se perd dans les dizaines de milliers de mondes qui existent et où elle se cache sous des bureaux pour ne pas entendre les discussions de ses parents qui se demandent pourquoi leur fille a les yeux vides. Les rêves de Luo c'est sa vraie vie à elle.
  Luo, Luo, Luo. Qu'est-ce qu'on va faire de toi? Le monde n'a pas les bonnes couleurs pour toi, tu es comme une droguée suspendue à ta seringue, tu veux t'enfuir dans d'autres mondes, déjà à huit ans, tu regardes par la fenêtre, tu te demandes pourquoi tu ne pourrais pas passer la rambarde et marcher dans le vide comme tu l'as fait la nuit dernière, le chemin se dessinerait sous tes pieds et tu regarderais les tartines voler dans le ciel. Tu t'assois en tailleur dans la cour. Tu avales les cachets que tu as pris dans les vitrines de la pharmacie de tes parents et qui ont des noms barbares, l'atarax, le tercian, le zopiclone, le zolpidem, ces noms-là te font rire, tu prends des gouttes de théralène et du méprozinine, tu chantonnes ces noms et tu t'endors au milieu de la cour, les maîtresses ne comprennent pas, tes parents se regardent désolés dans le bureau de la directrice de ton école primaire. Ils ne savent pas ce qu'il faut faire pour toi. Tu as tenté de leur raconter les mille couleurs de plus quand tu fermes les yeux, le monde que tu construis dans tes rêves, chaque nuit un nouveau, tu te perds dans une fête foraine éternelle que tu détruis à chaque réveil pour mieux la reconstruire. Bien sûr qu'ils n'ont pas compris. Bien sûr que personne ne peut comprendre ce monde de rêve lucide derrière tes paupières. Pourtant la nuit parfois tu te lèves, ces rares nuits où tu n'arrives pas à dormir, tu marches jusqu'à leur chambre, tu vois ta mère, tu poses ta main sur son front. Bien sûr que tu aimes tes parents. Tu aimes aller te réfugier dans le giron de ta mère et compter ses cheveux bruns, monter sur le dos de ton père et lui rire dans les oreilles. Mais vous n'êtes pas les mêmes et à huit ans tu le sais dejà.
  
  Tu posais la main sur le front de ta mère et parfois, pendant les quinze ou vingt minutes du sommeil où elle rêvait, tu rentrais dans sa tête, vous alliez à la fête foraine ensemble, et quand tu te réveillais, tu disais maman! tu te souviens cette nuit? Maman ne se souvenait jamais. D'aucun rêve. Maman avait d'autres choses à faire que ça. Maman était une grande personne.
  Tu ne le voulais pas mais toi aussi tu as grandi Luo. Ludivine qu'elle t'appelait la maîtresse. Luo que tu avais décidé être ton vrai nom. Luo c'était ton nom de rêves, ton nom de scène, parfois dans tes rêves tu étais grande et belle et brune et tu chantais dans un cabaret avec une longue robe rouge fendue des chansons qui faisaient tomber tous les hommes.
  Tu as grandis Luo. Tes rêves aussi ont grandi. La fête foraine s'est fait de plus en plus rare. Tu as arrêté de contrôler tes rêves. Tu as été poursuivie dans des ruelles désertes par les visages de tes camarades de classe que tu ne voulais pas voir. Tu t'es réveillée essouflée dans ton lit, la marque de tes chutes sur la peau. Tu as cessé de vouloir dormir. Tu es montée sur le toit de chez toi, tout en haut là haut, en prenant du coca et en parlant aux chats noirs pour dire non aux cauchemars qui t'acculaient au fond du lit. Parfois tu te permettais un petit tour de manège, tu commençais à avoir l'habitude d'éviter les cauchemars, tu commençais à regarder bizarrement les gens au fond des yeux comme pour savoir ce dont eux ils rêvaient. Tu savais déjà que les espérances et les rêves sont à différencier. Les rêves c'était ta fête foraine à l'abandon, ton tour de manège à l'occasion.
  Tu as encore grandi, tu t'es élancée, tes seins ont poussé, tes hanches se sont élargies, tu as teint tes cheveux de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et tu t'es enfuie dans des salons de thé surveiller de beaux blonds par dessus la reliure d'un vieux bouquin emprunté à la bibliothèque. Tu as commencé à sourire un peu. Tu as commencé à chercher le rêve dans le vrai monde. Tu as commencé à confondre les deux. Et puis qu'importe finalement?
  
  Un jour tu as eu dix-neuf ans et en allant à l'université dans tes bottes en plastique tu as vu un garçon étalé sur le trottoir. Tu ne sais pas trop s'il dormait, il sentait l'alcool et tu t'es penchée, tu t'es assise à côté de lui et tu as posé la main sur son épaule pour rentrer dans son rêve éthylique, personne n'a jamais su ce dont vous avez rêvé ensemble mais quand vous vous êtes réveillés tu l'as suivi. Tu n'as jamais rien voulu dire de ce que tu avais vu de ce songe. Tu ne sais même pas s'il s'est souvenu de toi. Il a vu tes cheveux bleu marine qui coulaient sur ton front ce matin-là et peut-être que tu lui as plu. Tu es rentrée à la Waldon ce jour-là. Tu as pu étaler tes bottes de grenouille sous le bureau et somnoler dans un fauteuil de cuir.
  C'était suffisant pour te plaire, ma petite Luo aux rêves trop grands pour tes yeux.
  
  
  
• Description physique : Elle est mince, pas trop grande, le genre qui se faufile partout, qui passe partout, avec ses cheveux noirs ébouriffés qu'elle avait l'habitude de teindre de toutes les couleurs. Maintenant ils sont bleu foncé, bleu marine, personne ne note, personne ne le remarque vraiment. Parfois elle porte des lentilles de couleur, ses yeux deviennent violets ou rose, c'est assez moche mais ça la fait rire. A la base, elle est juste brune foncé aux yeux noisettes. Elle a une petite bouche qui sourit, la peau blanche de toutes ses heures de sommeil, mais les sucreries elle a appris à n'en manger qu'en rêve alors malgré son inaction quotidienne, elle est mince et déliée. Quand elle se lève, le matin, elle s'étire, elle a fait de la danse un peu plus jeune. Elle aime les robes, les jupes, les shorts, les pois, les jeans, les impers et les parapluies, les bottes en plastique pour pouvoir sauter dans les flaques, s'habiller avec des couleurs mal assorties et des trucs trop grands qui flottent. Elle aime se déguiser, rate ses teintures, se met le doigt dans l'oeil en mettant ses lentilles. Elle veut être immense et interchangeable comme dans ses rêves.
  
  
  
• Description morale : Elle est un peu comme une funambule. Elle a appris à marcher entre ses rêves et la réalité, même si parfois elle vacille et confond un peu les deux. Elle essaie de transformer la réalité en ses rêves et vice-versa. Elle ne se prend pas vraiment au sérieux, fait des choses stupides, ce qui lui passe par la tête, elle est impulsive et ses parents l'ont toujours laissée plus ou moins faire ce qu'elle voulait, quand ils ont compris que leur fille n'était pas vraiment normale. Elle a un peu un naturel de cruche, mais elle se soigne. Côté amours, quand elle a eu quatorze ans, elle a commencé à se dire que les garçons c'était cool et s'est mise à rêver de french kiss langoureux, malheureusement, elle s'est vite rendue compte qu'avec un vrai partenaire c'était mieux. Sauf que quand elle a commencé à s'intéresser aux spécimens de sa classe, elle s'est aperçue qu'ils étaient plus intéressés par le bonnet D de Lorina que par ses facultés intellectuelles et en baissant le nez vers son décolleté pas exactement pigeonnant elle a compris où était le problème. Quand, en grandissant, son décolleté s'est étoffé, elle a eu deux trois copains boutonneux qui l'ont renversée dans une arrière-cour insalubre ou dans une chambre d'ado remplie de posters, mais après avoir fait le test, elle s'est dit que c'était pas si cool que ça et qu'elle préférait encore dormir. Elle est souriante, elle aime bien rire, elle aime bien aider les gens mais elle est pas stupide. Et elle se ballade toujours, toujours avec des somnifères sur elle.
  
  
  
• Pourquoi voulez vous rejoindre les rangs de la Waldon? Parce que les sièges en cuir sont agréables pour dormir, qu'elle aime bien les trucs bizarres et inquiétants, et qu'elle peut admirer tous les jours les cheveux blonds de son patron en train de faire des choses stupides diverses et variées dans son bureau à côté. Surtout pour ça à la base.
  

JOUEUR

• SURNOM : Alice?
  
• ÂGE : Quatorze ans et toutes mes dents /PAN/ ( et en plus ça rime )
  
• Comment avez vous découvert le forum? Oh, j'passais par là et j'ai vu de la lumière...
  
• Avez vous déjà pratiqué un meurtre sacrificiel sur l'un de nos clients? Ok by me é___è
  
• Le mot de la fin? Hey, c'est piqué de Lutwidge ça! xD Hum... Les kinder country, c'est bon.