CV

• AVATAR :
  
• NOM: ROSE
  
• PRÉNOM : John
  
• ÂGE : 22 ans
  
• DATE DE NAISSANCE : 10 juillet
  
• NATIONALITÉ : Il nous vient de la perfide Albion
  
• TALENT : Ce n'est pas du sang qui coule dans les veines du Beau John, mais de l'alcool.

• Votre histoire :
  Vous vous attendiez à être bien reçu, bien servi. Vous pensiez avoir l'habitude, mais c'était un mensonge, un mensonge de romanciers, vos précédentes lectures vous ont flatté. Vous avez réellement songé que le beau John viendrait à votre rencontre. Mais le beau John dort. Il ignore qui vous êtes, il ne vous attend pas, pour lui vous ne signifiez rien, et ni lui ni moi, nous ne voyions pourquoi nous lui ferions quitter son lit douillet, rien que pour aller à votre rencontre. C'est inutile de loucher sur ce fauteuil. Il n'est pas pour vous, il est pour moi. Permettez que je fume? Vous pouvez rester debout. Excusez, je me sers un verre.
  Voyez vous, ce qui vous manque, ce sont des bonnes relations. Et c'est pour ça que je suis là. Pour vous aider à vous faire des relations. Personne ne vous laissera entrer dans cette belle demeure Londonienne, aucune gouvernante, aucun Butler en gants blancs ne vous tiendra la porte. Mais puisque vous êtes ici, peut être pourrais-je au moins vous présenter Emilie. Emilie n'est pas une dame de qualité, c'est une domestique. Comment, vous refusez? Allons mon vieux, comment pensez vous que ça marche?
  Pour l'heure, Emilie aussi dort. Elle est jolie, juste ce qu'il faut. Elle plaît beaucoup à John, d'ailleurs, surtout les dimanches où il n'y a rien à faire.
  Ha! Faites vous tout petit. Voilà que mes bavardages l'ont réveillée.
  Elle s'étire, se gratte le nez, jette ses deux minuscules pieds en dehors du lit. Il fait encore nuit dehors, c'est l'hiver, il fait très froid, le givre a pris les vitres. Si vous regardez en bas, vous verrez un coquet petit jardin anglais qu'on taille deux fois par semaine et qui a coûté 10 000 £.
  Pendant que nous discutons de la vue, Emilie s'est habillée et elle a mis sa coiffe. Il est sept heures, elle sort de sa chambre, elle doit préparer le petit déjeuner et disposer les couverts, s'assurer que le journal a bien été livré. Elle s'acquitte de sa tâche avec une efficacité d'automate. Quand il se réveillera à neuf heures, John trouvera une table étincelante et bien dressée, avec tout ce que Monsieur aime, des oeufs brouillés, du Bacon bien croustillant, une tasse de son thé préféré, le Times plié dans un coin dont il ne lira que la page économique.
  Ha, mais qui vois-je? Alors que son employée astique la vaisselle le voilà qui arrive, John Rose lui même, dans son petit pyjama rayé de bleu et de blanc. Ha, vous voyez, l'intérêt de se mettre bien avec le petit personnel! Vous avez posé le pied ici depuis à peine une minute et déjà le maître de maison vous honore de sa visite.
  Emilie se met au garde à vous et sa poitrine ressort avantageusement.
  " Bonjour Monsieur John "
  Monsieur John n'en a rien à foutre, il allonge le bras et trempe un doigt dans la confiture de framboise, qu'il lèche en renversant la tête en arrière. Il a l'air un peu ivre mais même en remontant très loin, personne n'a jamais eu souvenir de lui voir un autre air.
  " Salut Marie. "
  Elle ne relève pas. Même à l'époque où ils couchaient ensembles il l'appelait déjà Emmeline ou Melanie.
  
  ...
  
  " Pa.. - Il mâche - Pachez moi les lettres, Marie "
  De ses longs doigt, Mr Rose déplie papiers et enveloppes. Une enveloppe crème. Sans doutes cette petite dévergondée d'Elisabeth. Ha, une bleue avec une écriture serrée. C'est mère, ça ne fait pas un pli. Mais non, il ne lira pas le message. Qu'elle aille au diable, elle, sa froideur, ses tailleurs Chanel et son gros héritage. Il aura déjà assez à faire avec l'entreprise de savon de Père. Rose&Fils, Savonnettes au muguet, eaux de lavandes, pastiches en vrais cheveux, pâtes pour les dents, cold cream etc etc. Il y a une lettre en revanche, qui l'intéresse beaucoup plus, parce qu'il y a ce petit F caractéristique sur le rabat de l'enveloppe. Ce F pourrait vouloir dire Fermier, Favori, Frivole, Flageolet, en fait c'est le F de Felton, un nom qui a tendance à lui filer des frissons
  
  ...
  
  John Rose n'est pas fou. John Rose n'est même pas alcoolique. Mais dans ses veines c'est de l'alcool à 12°, ça lui tourne un peu la tête, et tout est flou. Le matin il se coupe quand il se rase, il a des petits pansements sur le cou et le menton. Le problème de John Rose c'est qu'il a l'alcool triste, ou plutôt l'alcool mauvais. Et quand ça le prend, Oh, quand ça le prend...!
  Ses jolies victimes s'appelaient Natacha, Carry, Annah, elles s'appelaient Lola et Claire ou Judith, ils s'en souvient plus, il était trop bourré. Il se peut que pour elle ça n'ait pas très bien fini, mais bon, déjà qu'il tremble quand il se fait la barbe, alors il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elles fassent de beaux cadavres.
  Mais John vit avec insouciance. Depuis que Madame Felton est entrée dans sa vie, qu'elle lui a tendu la main, qu'ils ont pris quatre cuites ensembles et fait deux trois trucs pas très catholiques, il est protégé, surveillé, grassement payé à se tourner les pouces dans un bureau de 40 mètres carré. Et c'est merveilleux, il a même le droit de s'amuser un peu avec les employés.
  
  Elle est pas belle la vie?
  
  Pour la peine, vous me laisserez bien vous servir un petit verre...
  
  
• Description physique :
  C'est un beau spécimen. Il mesure un bon mètre 85, Mais sa minceur l'allonge encore. Ses bras, ses jambes, ses doigts sont maigres et nerveux, veinés de bleus, avec de fins poils blonds qui leur donnent une étrange couleur dorée. Quant à ses cheveux, leur masse soyeuse s'emmêle, se démêle, ses mèches se prennent dans ses cils blancs qui donnent à son regard quelque chose d'étrangement vide.
  Ses yeux sont noisettes, et ils présentent l'avantage d'être deux. L'alcool les rougis et les rends généralement rêveurs, mais dans ses moments de lucidité sa bouche très fine s'étire et leur donne un je ne sais quoi de cruel. L'apparence est séduisante, mais dérangée. Cette barbe jamais parfaitement rasée, et pleine de fines cicatrices blanches, cette chevelure qu'aucun peigne n'a matée, ces ongles rongés jusqu'au sang, et la mise, luxueuse mais chiffonnée, des chemises anglaises auxquelles on laisse des accrocs et des pantalons cigarette à l'ourlet décousu, tout cet ensemble, ce mélange d'extrême raffinement et de totale négligence, produit sur le spectateur une bien étrange impression. Mais John est de la race des mannequins Dior et des Immortels, il pourrait porter un sac poubelle qu'il serait encore présentable. Ajoutons à cela une allure nonchalante et molle incroyablement exaspérante, vous obtenez le prototype du tombeur anglais.
  
  
• Description Morale :
  John a reçu une éducation très stricte et très complète qui aurait dut en faire un gentleman chiant et accompli. Mais voilà, sa permanente ivresse lui a un peu chamboulé le cerveau, et là dedans, quelque chose s'est tordu. John n'est pas méchant, simplement, il est comme un petit garçon, naïf, capricieux, léger, comme tous ceux de son âge, exclusif, tricheur, cruel, comme tous ceux de son âge. Il ne fait que ce qui lui chante et gare à ceux qui voudraient lui confisquer ses jouets.
  Mais le problème, Mr Rose, c'est que tu n'as plus cinq ans. Et quand tu frappes tes petits camarades, ils ne se relèvent pas simplement en criant qu'ils iront le dire à la maîtresse. Y'en a même qui ne se relèvent pas du tout.
  À la maison il est sérieux et froid, un peu hautain. À la ville, séducteur et homme du monde jusqu'au bout des dents. À la Waldon, c'est une autre histoire...
  Plus cultivé qu'intelligent, plus retors qu'habile, un brin manipulateur, bref, juste ce qu'il faut pour que les femmes décident que ' grâce à moi il va changer, je suis différente! ' résultat : il les prend toutes dans ses filets. D'ailleurs il n'y a pas que les femmes qu'il aime, il y a aussi le thé, les aliments sucrés, Oscar Wilde, une vieille photo qu'il garde toujours dans sa poche intérieure, et Mrs Felton. Surtout Mrs. Felton.
  
  
  
• Pourquoi voulez vous rejoindre les rangs de la Waldon? : Voyons voyons, c'est John qui fait tourner la Waldon. Enfin, c'est ce qui est écrit sur sa plaque.
  

JOUEUR

• SURNOM : Heu... Général?
  
• ÂGE : 18 ans.
  
• Comment avez vous découvert le forum? DIEUUU /PAN/
  
• Avez vous été parrainé? x
  
• Avez vous déjà pratiqué un meurtre sacrificiel sur l'un de nos clients? Okay by moi même
  
• Le mot de la fin? 1) L'alcool permet de se sentir bien même en compagnie d'écrivains. 2) L'alcool facilite le contact avec les gens qui n'ont jamais lu un livre. 3) Grâce à l'alcool, on peut, même si l'on est germaniste, paraître inventif et spirituel.